« Quelqu’un l’avait en douce baptisée pamplemousse… » 

 

Une nouvelle fois, c’est la couverture qui m’a fait craquer pour ce livre. Je la trouvais vraiment jolie et idéale pour cet été, pleine de soleil et de bonne humeur… Et puis ce titre Six mois sans pamplemousse, ça m’intriguait. Il n’en fallait pas plus…

Bien souvent, on ne parle que des livres que l’on voit partout, que ce soit sur tous les blogs destinés aux livres, en librairies, sur les sites livresques… Ce sont toujours les mêmes livres qui tournent et pourtant des livres qui ne demandent qu’à être lus, il y en a des centaines et des milliers. Alors, pour une fois, je voulais vous parler d’un livre, peut-être un peu moins connu mais avec lequel j’ai passé un très bon moment.

En lisant le résumé, j’ai tout de suite eu envie de lire ce roman. C’est l’histoire de Rebecca et Charlotte, deux amies québécoises qui croquaient la vie à pleines dents, jusqu’au jour où Rebecca apprend la terrible nouvelle : elle est malade. Une tumeur, de la taille d’un pamplemousse s’est logée dans son cerveau, il ne lui reste plus que six mois à vivre d’après les médecins. Mais au lieu de se laisser abattre, les deux jeunes femmes vont au contraire tout faire pour vivre à fond ces mois qu’il leur reste. Avec ou sans pamplemousse !

Cette histoire est triste et touchante, et elle me rappelait un peu celle de Carène Ponte que j’avais lue récemment (et beaucoup aimée soit dit en passant, d’ailleurs, je vous la conseille grandement). Là par contre, l’histoire est inversée, on ne parle pas de l’après mais de l’avant. Comment profiter de nos derniers mois quand on se sait condamné ?

Une nouvelle fois, le roman est très axée sur la relation entre les deux meilleures amies, et j’ai beaucoup apprécié. Une belle histoire d’amitié, ça change un peu de toutes ces histoires d’amour (même si j’adore ça !) et c’est tout aussi beau. Voilà pourquoi j’ai beaucoup aimé la relation qui liait Rebecca et Charlotte.

Et tout au long de ma lecture, j’ai aussi pensé à cette chanson de Linda Lemay (québécoise elle aussi, comme les héroïnes) que j’adore, Ne t’en va pas… qu’elle chantait à son grand-père. Parce que c’est tout à fait ce qu’aurait pu chanter Charlotte à Rebecca, ne t’en vas pas, ne me laisse pas toute seule. Et elle va tout faire pour profiter de ces derniers moments auprès de son amie, jusqu’à réaliser son rêve de l’emmener jusqu’au Grand Canyon.

Parce que Charlotte pourrait lui dire ces mots, tout comme Linda Lemay « Je vais t’en payer des grands voyages ou tu voudras, au Grand Canyon on a la plage, mais pas là-bas… » Ce voyage-là, ni l’une ni l’autre n’est prête à le vivre. Alors pour oublier, ensemble, elles vont voyager, elles vont essayer de détourner la maladie, elles vont s’amuser et surtout elles vont vivre.

Finalement, j’ai beaucoup aimé ce roman et je ne regrette absolument pas de m’être laissée tenter. Le seul petit bémol que je pourrais mentionner, c’est le langage parfois très « québécois ». Même si c’est un livre francophone, certaines expressions ou tournures de phrases sont totalement différentes des nôtres et ça peut être parfois un peu dérangeant pour le lecteur. Mais ça n’empêche absolument pas d’apprécier le roman et son histoire. Un peu de nouveauté de temps en temps, ça ne fait pas de mal !

Alors pour conclure, je vous conseille ce roman, qui malgré son sujet assez dur est léger et très agréable à lire pour apporter un peu de soleil dans la grisaille du moment. Et puis aussi, parce que les belles histoires d’amitié font toujours très envie.

Et je tenais également à m’excuser pour ma faible présence sur les blogs en ce moment… Ça fait une éternité que je n’ai pas été faire un tour sur vos blogs et je m’en veux car j’adore vraiment ça d’habitude. Mais ces derniers temps avec la fin des études, le stage, le boulot, et l’arrivée de l’été avec tous ces chouettes événements je n’ai pas beaucoup de temps devant moi… Mais promis, dès que ça se calme un peu (très vite je l’espère), je me rattraperai, car quoi qu’il en soit, je ne vous oublie pas !

7 commentaires sur « « Quelqu’un l’avait en douce baptisée pamplemousse… »  »

    1. Oui, c’est un sujet très dur en effet, mais j’ai trouvé que c’était plutôt bien traité, on ne tombe pas dans le « pathos », tout est dit avec délicatesse. Et puis il y a de l’espoir au final, c’est ce qui m’a plu dans ce roman. 🙂

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  1. Bien tentée ! La couverture, l’amitié, le joli pamplemousse, voilà de quoi nous divertir pour l’été.
    D’ailleurs, oui, la blogo devrait ralentir pour reprendre son rythme de croisière avec la rentrée littéraire. Vivement tous les petits trésors, aussi rassasiants que les nouveaux cartables des écoliers.

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