Bienvenue au 19 River Street. Derrière cette porte se cachent tant de secrets, de souffrance… Il y a douze ans, la petite Joséphine, âgée de 4 ans, disparaît en mer en pleine nuit. Ce drame fait exploser sa famille et Maddie, sa mère, se retrouve seule au 19 River Street. Des années après, elle reste persuadée que sa fille est toujours en vie quelque part… Alors, elle sollicite l’aide de Gabriel, un jeune écrivain, à qui elle loue une chambre. Mais que sait-elle de lui ? Et si leur destin était lié plus qu’il n’y parait ?
Qu’est-ce que j’avais hâte de retrouver la plume de Laure, que j’aime tant ! On plonge ici dans un vrai thriller psychologique, avec des chapitres courts qui donnent un rythme au récit. Les personnages cachent chacun des fêlures, des secrets. Ils sont à fleur de peau, mais ne demandent qu’à s’entraider. Même s’ils ne se connaissaient pas il y a peu, ils vont se soutenir l’un l’autre pour avancer dans cette quête de vérité.
Gabriel s’est refugié au 19 River Street pour se retrouver et se découvrir et il m’a plu. C’est un écrivain, qui ne demande qu’à découvrir les pages de sa propre histoire. Tandis que Maddie, sa logeuse, est une femme brisée qui peine à oublier la disparition de sa fille. Disparition qui a foutu sa vie en l’air et dont elle n’a jamais peu faire le deuil. J’ai été très touchée par cette femme et ses blessures. Comme Gabriel, moi aussi j’avais envie de l’aider, de l’épauler.
Tout du long de l’histoire, j’ai beaucoup douté, je ne savais pas qui croire, à qui faire confiance. Parce qu’il y a beaucoup de mystères et qu’on ne sait jamais vraiment qui dit vrai. L’autrice joue avec nous, autant que les personnages et j’ai aimé ça. Parce que j’avais toujours envie de tourner les pages, pour comprendre. Et je vous le dis, je n’avais rien deviné… Plusieurs histoires se mêlent l’une dans l’autre, mais toutes ont un lien très fort : la famille.
Un thriller rondement mené qui m’a tenue en haleine du début à la fin et confirme à quel point j’aime cette autrice !
Avez-vous fait un tour au 19 River Street ?
Mon rêve d'été 