« Et le chant des sirènes… »

J’ai souvent entendu parler de Mathieu Malzieu, et je l’avoue, la plupart du temps en bien, pourtant jusqu’à présent, je ne m’étais encore jamais plongée dans l’un de ses romans… Néanmoins, quand j’ai vu son dernier livre Une sirène à Paris, je suis tombée totalement sous le charme de cette couverture. Alors je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais de tenter !

Je reconnais que j’avais certains a priori avant de me plonger dans ce roman. Je n’étais pas certaine d’aimer, j’avais un peu peur de ne pas accrocher du tout à l’univers… D’autant que j’avais lu une chronique de Carnet Parisien qui était passée à côté de sa lecture, car elle n’avait certainement pas lu ce livre au bon moment. Donc je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre… Et j’avais un peu peur !

Pourtant, très vite, je me suis prise à l’histoire. Celle de Gaspard Snow, un surprisier qui rêve de sauver son bateau, en souvenir de sa grand-mère Silvia. Mais lors d’une crue importante de la Seine, le jeune homme se retrouve nez à nez avec Lula, une sirène qu’il décide de ramener chez lui afin de s’occuper d’elle.

Evidemment, il s’agit de fantasy, un genre auquel je n’adhère pas vraiment en général,  et que je n’ai pas l’habitude de lire mais là, on peut dire que la magie a opéré. Ça faisait longtemps que je n’avais pas lu de contes de fée, pourtant j’adore ça… Rêver, s’évader, ça fait du bien et voilà on a besoin de s’échapper du quotidien et de partir dans un monde nouveau, autre que notre réalité… Ici, oui, c’est un conte de fée, mais non pas pour les enfants, pour les adultes. Ceux qui croient encore à la magie, aux créatures surnaturelles et aussi à l’amour…

Jusque là, je ne connaissais pas Mathieu Malzieu, mais j’ai aimé son univers, tout comme sa plume. C’est un livre qui se lit très vite, et pas seulement parce qu’il ne compte que 238 pages, mais parce que l’écriture est fluide, agréable et vraiment très plaisante. Cette découverte m’a plu et ça m’a même donné envie de découvrir d’autres de ses romans, notamment La mécanique du cœur, dont j’ai beaucoup entendu parler. En tous les cas, je ne regrette absolument pas de m’être plongée dans celui-ci parce que la couverture cachait bel et bien une très jolie histoire.

je le conseille

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