« Si on devait mourir demain… »

Lorsque j’ai vu la catégorie 42 de mon Défi lecture « Lire un livre dont l’auteur porte le même prénom que quelqu’un de notre famille« , je me suis dit qu’il était peut-être temps que je découvre enfin Laurent Gounelle, Laurent étant le prénom de mon papa.

J’ai beaucoup entendu parler de cet auteur et de ses livres qui font réfléchir, et pour l’instant j’avoue que ça ne me tentait pas trop. Parce qu’en général, quand je lis un livre, j’aime me détendre, rêver, partir dans d’autres univers, et non pas réfléchir et me poser plein de questions. Pourtant, cet auteur a fini par m’intriguer, bien que je n’en ai pas toujours entendu que du bien. Je me suis dit qu’il serait peut-être temps que je me fasse ma propre opinion avant de juger sans savoir.

Finalement, je suis tombée sur Le jour ou j’ai appris à vivre, publié chez Kéro, à la bibliothèque. La couverture m’a plu, ces papillons qui s’envolent, c’est joli et ça donne envie. Tout comme le résumé sur la quatrième de couverture. Jonathan, assureur et jeune papa, se promène dans les rues de San Francisco quand soudainement, une bohémienne l’accoste pour lire les lignes de sa main. Alors effrayée, la jeune femme lui prédit qu’il va mourir.

Que faîtes-vous si on vous annonce que vous ne passerez pas l’année ? Vous vous repliez sur vous même, déprimés ? Vous restez chez vous, pour espérer déjouer les dures lois de la vie ? Ou tout simplement, vous décidez de profiter enfin de la vie et des quelques jours qu’il vous reste ? Comme le demandaient si bien Natacha St-Pier et Pascal Obispo, que ferions nous si on devait mourir demain ? Jonathan va choisir la dernière option, en se questionnant sur ce qu’est la vie, sa vie. Avec l’aide de sa tante un peu loufoque. A première vue, elle nous fait penser à une sorte de philosophe. J’ai eu l’impression de revenir en terminale.

Même si, ce personnage est très énigmatique et intéressant, je vous avoue que je détesterais avoir une tante pareille ! Qui vous fait vous questionner sur tout, sur tout le monde. Ça peut vite devenir agaçant. Néanmoins, grâce à elle et à ses longues tirades parfois farfelues, Jonathan va trouver un nouveau sens à sa vie. Et surtout, il va apprendre à être heureux. Car pour être heureux, il ne suffit pas d’attendre que les choses vous tombent dessus, il faut se sentir heureux, à l’intérieur de soi et faire en sorte de l’être réellement en agissant pour.

Outre le personnage de Jonathan, on rencontre également Gary, un vendeur de muffin un peu bougon ; Austin, un joueur de tennis très doué mais que personne n’apprécie réellement ainsi que Ryan, un homme qui s’amuse à filmer ses voisins dans des moments hilarants afin de se moquer d’eux sur la toile. Si les différentes histoires peuvent sembler décousues au départ, toutes vont prendre part à l’histoire principale à un moment ou un autre. Et surtout, le principal point commun est que chaque personnage va chercher ce moyen d’être heureux, tant prisé par Jonathan.

Finalement, même si j’avais quelques appréhensions, j’ai bien aimé ce roman qui, en effet nous pousse à réfléchir sur certaines choses, sans pour autant être agressif. Le style de Laurent Gounelle est fluide et agréable, d’autant que les chapitres sont très courts. Tout au long de notre lecture, on finit par se demander finalement  qu’est ce c’est qu’être heureux. On réfléchit également à nos actes de tous les jours, certaines petites choses qui finalement peuvent changer le quotidien de certains et le notre par la même occasion. En fait, en lisant ce livre, on se demande, un peu comme Christophe Maé, ce qu’est le bonheur et où il est…

Et vous alors, vous connaissez Laurent Gounelle ? Comment définiriez vous le bonheur ?

** Avancée des challenges ** 

1 962 / 20 001 pages 

Catégorie 42 : « Lire un livre dont l’auteur porte le même nom que quelqu’un de notre famille » : validée  3/80

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