« Avec délicatesse… pour tous les homards du monde »

C’est la couverture qui m’a le plus séduite avec ce roman lorsque je l’ai aperçu dans les sélections Netgalley, d’autant que le titre était plutôt original et tentant. Sans oublier le fait qu’il était édité par Michel Lafon, un éditeur pour lequel j’ai beaucoup craqué ces derniers temps. Voilà donc de bonnes raisons pour vouloir le lire et je remercie la maison d’édition ainsi que Netgalley pour cette lecture.

Cette couverture m’était totalement inconnue et pourtant en fouillant un peu sur le livre, j’ai découvert que je l’avais déjà vu, avec une autre couverture, tout aussi jolie ceci dit, avec un joli nounours assis sur un banc. Parce qu’avant d’être éditée chez Michel Lafon, Laure Manel, était auto publiée, biais par lequel elle a connu un franc succès. Et si j’aime bien les deux couvertures, je préfère néanmoins la plus récente, qui a mon sens représente plus l’histoire.

Et l’histoire c’est celle de François, un homme d’une quarantaine d’années, qui un beau jour, au détour d’une ballade à cheval tombe sur une femme, qui semble perdue au bord de la falaise, et qui se fait appeler Elsa. C’est un roman à deux voix comme je les aime où l’on alterne avec le point de vue de François et celui de la jeune femme.

Pour tous les deux, la vie n’a pas été facile et c’est certainement ce qui va les rapprocher et donner à François l’envie d’aider cette femme qu’il ne connait pas. Leurs blessures sont parfois si profondes et pourtant cachées au plus profond d’eux même. Je pense qu’ils ont décidément un gros problème de communication, du moins au début du roman… Ils tentent tout deux de se protéger de quelques chose, qu’ils préfèrent taire, Elsa plus que François, mais qui les a brisé autrefois. Un passé qu’il va leur falloir oublier s’ils veulent aller de l’avant…

Souvent durant ma lecture, je me suis demandé où cela allait nous mener. Qu’allait-il se passer finalement ? Quel était le but de cette histoire ? A chaque fois, il semblait y avoir quelque chose de plus grave encore, comme si le bonheur se refusait à eux, comme si elle ne le méritait pas. Et finalement, même si je ne vous révélerai rien ici, je peux simplement vous dire que la fin m’a plu. Je ne m’y attendais pas et j’ai aimé le déroulement des événements. Comme quoi parfois, le hasard peut bien faire les choses, il suffit juste de se laisser porter. Ou peut-être était-ce le destin… ?

Finalement, j’ai bien aimé ce roman que j’ai eu le plaisir de lire sur ma tablette. Le fait que ce soit un roman à deux voix amène ici parfois quelques répétitions entre le point de vue de François et celui d’Elsa, mais ce n’est pas dérangeant puisque chaque personnage amène quelque chose de nouveau. Les lourds secrets entre les deux protagonistes peuvent également être sources de longueur dans le roman, puisqu’ils se cachent des choses, laissent traîner en longueur, ce qui peut vite devenir agaçant, mais ce sont leur personnalité, et on ne peut pas leur en vouloir d’être comme ils sont. A d’autre moment par contre, on fait des bons dans le temps, on saute des mois, des saisons, rendant le récit toujours vivant et surtout plaisant.

Par conséquent, je vous recommande cette lecture, qui est agréable. De plus, si vous avez le plaisir de connaître les côtes bretonnes, vous devrez reconnaître de nombreux paysages, comme ce fut mon cas. J’y suis allée quand j’étais petite, il y a longtemps, mais j’ai aimé, autant que les personnages, retrouver des lieux que j’avais visités à l’époque.

Si j’ai réussi à vous convaincre, le roman sort dès demain, 18 mai, en librairie et je suis certaine que son auteure serait très heureuse de savoir son livre entre vos mains.

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