« Rien ne vaut la vie… » 

Il y a peu une couverture m’a particulièrement attirée sur mon fil d’actualité Facebook. Et pourtant des livres qui défilent sur ma page il y en a des tonnes chaque jour. Mais certains arrivent à détrôner les autres. Ça a été le cas de Rien d’autre que la vie. Alors quand je l’ai vu en librairie, j’ai succombé.   

Cette couverture, je la trouvais magnifique, comme souvent chez City d’ailleurs, et j’espérais vraiment que le livre serait à la hauteur. Et au départ, j’ai eu un peu peur, parce que l’écriture de Claire Casti de Rocco était totalement différente de celle que j’ai l’habitude de lire. C’était moins léger, avec des phrases plus longues, plus compliquées et un rythme plus soutenu, moins fluide. Ce n’était pas un défaut, mais ce n’est pas ce à quoi je suis habituée.

Alors j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire, qui pourtant me tentait beaucoup d’après la quatrième de couverture. C’était l’histoire d’Anna, qui un beau jour, alors qu’elle attend son troisième enfant, reçoit un mystérieux coup de fil. Laurent, son premier amour vient de mourir et lui a écrit une lettre juste avant de partir vers l’au delà. Pourtant, malgré tous les atouts, j’avais du mal à me laisser prendre par l’histoire…

Et puis, Anna a commencé à raconter sa jeunesse, sous forme de feuillets manuscrits, découverts par sa fille Marianne. Elle nous a parlé de ses amis, de Laurent, de Félicien, de Maxence… De leurs balades, de leurs virées à la plage, de leurs soirées festives. Alors, comme elle, je me suis liée d’amitié avec ces personnages au fil des pages. Ça me donnait envie de retrouver mes amis et de m’amuser, exactement comme eux le faisaient Et surtout, j’avais envie d’en savoir plus.

Ces personnages, je les ai tous appréciés (Bon, sauf Maxence qui m’insupportait vraiment. Sur ce point, j’étais du même avis que les amis d’Anna). Mais ce qui était le plus beau, ce sont ces liens si forts qui les unissaient. Et c’était là tout le charme de l’histoire. Des jeunes adultes qui vivent pleinement leur jeunesse et leurs années d’insouciance. Si j’avais eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire au début, dès que j’ai été complètement dedans, je ne voulais plus en sortir. Je me suis finalement habituée au style de Claire Casti de Rocco parce que je me suis laissée porter par ses personnages si vivants. J’ai beaucoup aimé Anna mais j’ai encore plus adoré Laurent.

Et puis si les personnages ont su me plaire, les musiques ont aussi joué beaucoup. J’ai toujours adoré partager chanson et roman, parce qu’à mon sens, chaque belle histoire a sa mélodie. Ça ne vous est jamais arrivé en écoutant une chanson de repenser à une personne bien particulière ou à un vieux souvenir auquel cette chanson se rattache ? Voilà pourquoi je trouve que c’est important qu’il y ait de la musique dans les livres, comme c’est le cas dans celui-ci. Rien d’autre que la vie est rythmé de chansons qui ont bercé la jeunesse de ces ados.

Et pourtant si j’aime qu’on y fasse référence, en général, je n’écoute jamais de musique lorsque je lis, parce que j’aime le silence pour être vraiment plongée dans l’histoire et ne pas être déconcentrée. Mais là, j’étais obligée de me plonger moi aussi dans la chanson de Sinéad O’Connor, qui était très présente tout au long de l’histoire. J’adore cette chanson et je crois que ça a aussi jouer un grand rôle dans le fait que j’ai finalement beaucoup aimé cette histoire. Comme aurait très bien pu le dire Anna à Laurent, « Nothing compares to you….« 

Alors pour toutes ces raisons, je vous conseille vivement ce roman qui raconte bien la jeunesse, nos folies, nos rencontres, le premier amour… La couverture est très jolie et elle est à la hauteur de l’histoire qu’elle renferme. Si vous cherchez une chouette lecture pour cet été, laissez-vous tenter !

 

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