« Tout peut changer aujourd’hui est le premier jour du reste de ta vie… »

Si, il y a peu, je n’avais encore lu aucun livre de Virginie Grimaldi, à présent, je ne m’arrête plus. Après mon immense coup de cœur pour son dernier roman Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie, je n’ai pas pu résister plus longtemps pour me plonger dans son premier roman, qui attendait bien sagement dans ma PAL depuis le salon du livre de Brive en novembre dernier.

J’avais un peu peur, parce que j’avais tellement aimé le dernier, que je redoutais d’être déçue. Mais comment être déçue par une si belle plume que celle de Virginie Grimaldi ? Cette fois, ça y est, je peux définitivement dire qu’elle fait partie de mes auteures préférées. Parce qu’une nouvelle fois, dans ce roman j’ai beaucoup aimé les personnages, l’histoire, et surtout la façon dont elle était racontée.

Marie, à l’aube de la quarantaine, décide d’offrir à son mari, un cadeau d’anniversaire dont il risque de se rappeler pendant longtemps : elle le quitte. Il faut dire qu’il l’a bien cherché, puisqu’il la délaisse et la trompe ouvertement. J’ai détesté ce personnage au fil des pages qui s’il est un mauvais mari peut par contre être un très bon comédien.

Pour marquer davantage sa volonté, Marie décide de partir loin et embarque pour un tour du monde en solitaire sur une croisière où tomber amoureux est interdit, exactement ce qu’il lui faut. Mais elle ne va pas rester seule bien longtemps puisqu’elle va très vite se lier d’amitié avec Anne et Camille. Je les ai toutes les deux trouvées très attachantes. Bien que très différentes, elles avaient toutes un grand point commun, elles voulaient laisser de côté la solitude qui les a trop longtemps fait souffrir.

Tout au long de la croisière, on navigue avec les personnages et leurs différentes histoires, on nage au rythme des mots de Virginie Grimaldi, on voyage à travers les pays que les héros visitent et surtout, tout comme eux, on passe un très bon moment. J’avais lu à plusieurs reprises que dans ce roman, les péripéties étaient telles qu’elles rendaient les choses incohérentes, voire irréelles parfois, je ne suis pas d’accord. Oui, c’est vrai que parfois le hasard est un peu gros, mais il ne faut pas oublier que ce n’est qu’un roman. Il est là pour nous faire nous évader, et je trouve qu’il remplit son rôle à merveille.

Et évidemment les notes d’humour de l’auteure n’y sont pas pour rien non plus. Là encore, j’ai aimé retrouver ses petites phrases rigolotes qui nous arrachent un sourire. Sans oublier les quelques chansons de Goldman qui rythment l’histoire, comme si les paroles avaient été écrites pour coller aux personnages. Ou peut-être est-ce l’inverse…

Malgré tout, même si j’ai beaucoup aimé ce livre, il n’a pas réussi à détrôner son dernier roman qui garde sa petite place privilégiée (et je pense qu’il y restera encore longtemps, car c’est rare de trouver de tels romans qui vous font ressentir autant d’émotions en quelques pages).

Pour conclure, ce premier livre de Virginie Grimaldi est un magnifique feel-good, tout simplement parce qu’à la fin de cette lecture, on se sent réellement bien, mais triste de quitter les personnages, comme si nous aussi, on revenait tout juste d’une longue et belle croisière.